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Hervé le Bras

Se sentir mal dans une France qui va bien
Éditions de l’Aube

“ De tous les pays de l’Union, la France consacre la plus forte part de son revenu à la protection sociale ”


A l’heure où de nouveaux mouvements sociaux viennent ébranler le pays, en particulier la capitale, et réveiller les inquiétudes des français, il semble encore plus crucial de comprendre d’où viennent ces craintes, ces colères. Hervé le Bras s’y attèle, tentant de trouver des explications au mouvement des gilets jaunes. « Se sentir mal dans une France qui va bien » reflète l’urgence de la situation et la nécessité de comprendre les causes de ce mal-être français. 

Hervé le Bras passe en revue de nombreuses sources de l’injustice et de la colère ressenties par les gilets jaunes. A l’aide de statistiques et de cartes, il nous expose les réalités de la situation, en la comparant, à la fois à celles de nos voisins européens, mais également aux sentiments des français. Le lecteur peut ainsi comparer la réalité statistique face aux perceptions de la population. 

Construit autour de cartes et graphiques, « Se sentir mal dans une France qui va bien »  permet aux lecteurs de visualiser directement les propos de l’auteur, qui deviennent alors beaucoup moins abstraits. Hervé le Bras décortique et explique tous ces éléments, repérant efficacement les données importantes, cruciales pour comprendre son analyse. 

Avec l’appuie de toutes données, Hervé le Bras peint une France que l’on a bien du mal à percevoir. Chapitre après chapitre, carte après carte, le tableau prend forme sous les yeux sceptiques du lecteur, qui ne s’attendait certainement pas à d’aussi bonnes nouvelles. En effet, sécurité mise à part, la France se trouve toujours en tête du classement des indicateurs qu’analyse l’auteur. 

« Se sentir mal dans une France qui va bien » surprend : l’ouvrage d’Hervé le Bras donne des réponses aux questions que se posent les français concernant leur avenir, leur place dans le monde.... et souligne ainsi le déraisonnable pessimisme des français. 

 
Aude Dubos-Michel